L’éjaculation précoce est le trouble sexuel masculin le plus fréquent. À la différence de la dysfonction érectile, il s’agit d’un comportement et non d’une maladie.
Sa définition répond à des critères précis établis par des experts : c’est « une rapidité persistante ou répétée de l’éjaculation associée à un manque de contrôle et à une souffrance importante non seulement pour l’homme, mais aussi pour le couple ».
On distingue deux grands types d’éjaculations précoces :
- L’éjaculation primaire (innée), très rapide et quasi systématique depuis le début de la vie sexuelle. Elle apparaît lors de tous les rapports sexuels, quel(le) que soit le ou la partenaire. Elle peut survenir avant ou juste au moment de la pénétration et concerne près de 2/3 des hommes souffrant d’éjaculation précoce.
- L’éjaculation secondaire (acquise) se produit après une période de relations sexuelles à durée d’éjaculation normale. L’origine du changement peut être liée à une anxiété de la performance, des problèmes relationnels ou psychologiques, une dysfonction érectile, une hyperthyroïdie ou la prise de médicaments addictifs, tels que les opiacés.
Comprendre les causes est essentiel à la prise en charge. Sujet tabou, il ne faut pas hésiter à en parler à son médecin ou à son sexologue, seul ou en couple, car des traitements très efficaces existent.
D’après les résultats de l’étude EMOI des laboratoires Menarini, réalisée en partenariat avec la FF3S (Fédération française de sexologie et de santé sexuelle).





