Matière grise
Siège de nos émotions et de nos réflexions, chef d’orchestre de notre organisme, le cerveau humain reste pourtant une grande inconnue, objet de recherches dans le domaine de la sociologie, de la médecine et de l’industrie.
Au coeur de ses fonctionnalités : la mémoire, somme des informations apprises au cours de notre existence. Et quand la mémoire déraille, c’est l’inquiétude qui s’installe.
« Qu’est ce que j’ai déjeuné hier ? », « Quel est le titre de ce film que j’ai vu ce week-end ? », « J’ai son nom sur le bout de la langue ! ».
Si aucune de ces phrases n’a jamais traversé votre esprit, c’est peut-être que vous utilisez votre cerveau au maximum de ses capacités !
Autant vous dire que c’est improbable. Car même si, contrairement aux idées reçues, nous utilisons largement plus de 10 % de notre matière grise, il semblerait que ses facultés soient largement inexploitées.
Inexploitées, et parfois, déficientes : aux premiers troubles, oublis, confusion chez une personne de plus de 50 ans, la crainte de la maladie surgit.
Démence, maladie de Parkinson, et bien sûr maladie d’Alzheimer. Cette maladie dite « neurodégénérative » n’a actuellement pas de solution et ses causes restent inexpliquées.
Pourtant, la recherche progresse et une étude récente atteste d’une diminution du nombre de nouveaux diagnostics chaque année. Ainsi, chez les plus de 65 ans, la prévalence de la démence est passée, entre 2000 et 2010, de 11,7 % à 9,2 %.
L’heure pour nous de faire le point sur une génération de recherches et d’avancées médicales. Une bouffée d’optimisme bienvenue.
Bonne lecture,
Tina Géréral, Rédactrice en chef
Lecture en ligne du numéro 30 de Vocation Santé :