5 % de taux de survie globale à 5 ans, décès de la majorité des patients dans l’année suivant le diagnostic… Autant de raisons qui font du cancer du pancréas une maladie redoutable. En cause, un diagnostic souvent trop tardif et imprécis.
Une équipe de chercheurs britanniques pourrait avoir identifié trois protéines, présentes dans l’urine, qui faciliteraient un diagnostic précoce de la maladie.
L’équipe, dont les travaux ont été publiés dans la revue Clinical Research le 3 août dernier, a analysé des échantillons d’urine provenant de 488 personnes, dont 192 déjà diagnostiquées d’un cancer du pancréas, 92 atteintes de pancréatite et 87 en bonne santé. LYVE1, REG1A et TFF1, les trois marqueurs identifiés, présenteraient une bonne spécificité, contrairement à ceux actuellement utilisés. Reste aux chercheurs de confirmer leur découverte en identifiant ces protéines chez des patients, à un stade plus précoce du cancer du pancréas, notamment chez des personnes ayant des antécédents familiaux de la maladie, chez les gros fumeurs, les obèses ou encore chez les personnes ayant déclaré un diabète après l’âge de 50 ans.





