Voilà qui devrait ravir les romantiques les plus chevronnés : l’amour, destructeur évidemment, est bien éternel. En l’occurrence l’amour de la cocaïne. C’est du moins ce que suggère une équipe de chercheurs américains qui, après avoir sevré pendant 60 jours un groupe de souris dépendantes (ce qui équivaut à 4 ans pour un homme), a découvert avec étonnement que l’expression de leurs récepteurs à la dopamine, cibles de la cocaïne, avait retrouvé son niveau d’avant le sevrage dès la première injection. Un effet que les chercheurs qualifient « d’amorçage » et qui témoigne de l’empreinte indélébile de cette addiction.
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