En cas de crise, il est recommandé d’utiliser un anti-inflammatoire non stéroïdien en première intention (ibuprofène, naproxène, kétoprofène, diclofénac) et de réserver le triptan (sur prescription médicale) en traitement de secours si la douleur n’est pas soulagée une à deux heures après la prise d’un anti-inflammatoire. L’association d’aspirine et de métoclopramide, un anti-vomitif sur ordonnance, soulagera les personnes sujettes aux nausées pendant la crise. Le paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan…) n’est pas conseillé en première intention. Enfin, il est préconisé d’éviter les opioïdes (tramadol, codéine).
Mode d’action des médicaments de la crise
• Anti-inflammatoires. Leur mode d’action dans la migraine est partiellement connu. Ils auraient une action périphérique au niveau de l’inflammation (autour des vaisseaux sanguins intracrâniens), mais aussi au niveau des mécanismes de transmission de la douleur dans le système nerveux.
• Triptans. Ils induisent la contraction des vaisseaux sanguins extra-cérébraux dilatés et inhibent la transmission de la douleur dans le système nerveux.
Le traitement de fond
Il dépend du patient. Plusieurs médicaments sont couramment employés. Parmi eux, les bêtabloquants sont utilisés en première intention et ont démontré leur efficacité. Dans certains cas, il est possible d’utiliser des médicaments anti-épileptiques.





