Au contraire, elle contiendrait même des millions de bactéries, essentielles au bon fonctionnement de la vessie.
Pour les identifier, les chercheurs ont eu recours à une technique jamais employée : la collecte d’échantillons d’urines (principalement féminines) prélevés en introduisant un tube très fin (cathéter) au-dessus du pubis jusque dans la vessie afin d’en évacuer l’urine et/ou en remontant par les voies naturelles.
Les échantillons prélevés ont ensuite été analysés à l’aide d’outils de biologie moléculaire innovants et performants. Les spécialistes à l’origine de cette découverte sont enthousiastes. En effet, l’identification de ces bactéries va permettre de faire progresser la compréhension de la communauté scientifique face aux maladies liées à la vessie, et notamment la cystite, dont souffrent de nombreuses femmes.
Cette « communauté bactérienne » pourrait même avoir un rôle protecteur en inhibant directement la croissance des « mauvais » germes.





