L’un des principaux soucis avec le cancer du poumon, c’est qu’il est souvent détecté à un stade avancé. Il ne provoque pas de symptômes particuliers dans les premiers stades de la maladie et il est parfois difficile à repérer par les examens classiques d’imagerie. Une équipe du CHU de Nice a montré récemment que l’on pouvait repérer certains marqueurs tumoraux dans le sang bien avant que la tumeur ne soit détectable : ce sont les cellules tumorales circulantes. Chez les patients testés positifs, un nodule s’est en effet développé dans les mois suivants. Il a pu être retiré très rapidement, évitant ainsi de lourdes séquelles.
Le CHU de Nice lance aujourd’hui une étude plus vaste, avec la société Rarecells Technologies, pour valider ce test de dépistage. Il pourrait sauver la vie de nombreux patients : chaque année, environ 30 000 personnes meurent des suites d’un cancer du poumon.





