Résister au stress, à la pression, au rythme effréné de leur entreprise, tel est le quotidien de 3,2 millions de personnes en France, d’après les estimations du cabinet Technologia, spécialisé dans les risques psychosociaux. Savoir s’écouter, c’est éviter de craquer. Les troubles du sommeil, certaines douleurs lombaires, une nervosité constante sont autant de symptômes pouvant être les prémices d’un burn-out et conduire à un congé prolongé, voire une entrée en dépression.
Le 7 décembre 2014, dans les colonnes du Journal du dimanche, plusieurs députés ont tiré la sonnette d’alarme en proposant que le burn-out soit inscrit au tableau des maladies professionnelles.
L’objectif : indemniser les personnes concernées, au titre « d’accident de travail– maladie professionnelle ». « Une situation inéquitable », estiment les médecins du travail, confrontés quotidiennement à cette affection de plus en plus fréquente.





