Nouvelle star de l’hiver, la luminothérapie permet d’aider à lutter contre le blues de l’hiver. Focus sur ces dispositifs qui miment la lumière naturelle.
Qu’est-ce que c’est ?
En lampe à poser sur une table, en réveil lumineux ou carrément en lunette… La luminothérapie propose d’infuser de la lumière semblable à la lumière naturelle du soleil grâce à des LED. Vendus dans le commerce, ces dispositifs affichent des prix variables de 40 à 300 euros. Les puissances lumineuses sont variables, pour des luminosités allant jusqu’à 10 000 ou 15 000 lux.
Que dit la science ?
Depuis les années 1980, de nombreuses études ont été menées pour comprendre l’intérêt de la luminothérapie sur la dépression saisonnière. Une méta-analyse a montré « que la luminothérapie et la simulation de l’aube étaient efficaces pour réduire la gravité des symptômes du trouble affectif saisonnier », indique la revue Cochrane. Cependant, en prévention, Cochrane pointe des faiblesses méthodologiques « de sorte que nous ne pouvons tirer aucune conclusion quant à l’efficacité de la luminothérapie pour prévenir la dépression hivernale ». Globalement, les études menées sur des personnes ayant des antécédents de dépression saisonnière concluent à un taux de réponse à la luminothérapie entre 35 et 60 %.
La promesse ?
« Améliore l’humeur et le moral », « passez l’hiver avec le sourire », « votre cure de lumière »… Ces appareils mettent en avant l’intérêt de la luminothérapie pour prévenir les effets de la dépression saisonnière. Causé par la diminution de la lumière du soleil, le blues de l’hiver touche particulièrement les pays septentrionaux. On estime que 5 % des Français en souffrent, 10 % des Nordiques. Léthargie, suralimentation, envie irrépressible de sucre et humeur maussade… Dans les deux tiers des cas, ce blues de l’hiver s’accompagne de symptômes dépressifs. L’exposition aux LED contenue dans les appareils de luminothérapie permet entre autres de synchroniser l’horloge interne et de stabiliser les rythmes veille-sommeil.
Quelques conseils
– Privilégiez les séances matinales, au lever. La luminothérapie le soir pourrait empêcher l’endormissement.
– Choisissez des appareils sans UV.
– Commencez dès les premiers signes de blues hivernal, ou en prévention si vous êtes sujets à ces symptômes chaque année. Consultez votre médecin en cas d’apparition de symptômes dépressifs.
– Comptez environ 30 minutes de séance tous les jours, pour les appareils à 10 000 lux. En dessous de cette luminosité, les séances devront être plus longues.
Par Sylvie Hernola





