Responsables de plus de 100 000 hospitalisations par an, les chutes sont une vraie porte d’entrée vers la perte d’autonomie. Quelques ajustements du domicile peuvent en prévenir les risques.
Règle n° 1 : s’équiper de barres d’appui
Coudée, cannelée, verticale, à ventouses… il existe une multitude de barres d’appui qui conviendront à l’ensemble de la maison et des situations nécessitant une aide à l’équilibre ou au lever. Pour la salle de bain, optez pour des revêtements résistants à l’eau ou avec coussinets antidérapants. Pour les autres pièces, les barres en métal supportent une charge supérieure aux modèles en plastique.
Règle n° 2 : gare a la glissade dans la salle de bain
La salle de bain est LA pièce la plus dangereuse de la maison. Face au risque de glissade, s’équiper de tapis antidérapants est primordial. Placez-en un à l’extérieur de la douche, en coton, pour bien sécher les pieds à la sortie, et un autre au fond du bac ou de la baignoire, en caoutchouc ou en plastique cette fois. Avec ses ventouses, ce type de tapis reste solidement fixé et ses perforations permettent l’écoulement de l’eau afin d’éviter toute chute pendant le lavage. Indispensable.
Règle n° 3 : libérer le passage et bien éclairer !
S’il est important d’adapter son mobilier et multiplier les points d’appui, attention à ne pas trop encombrer les lieux de passage. Table basse, marchepied, tapis et descente de lit sont autant d’entraves à un déplacement serein. Réduire les zones d’ombres est également essentiel : en multipliant les éclairages et les veilleuses, et en plaçant des bandes phosphorescentes sur les marches par exemple. Attention toutefois à bien fixer les câbles au mur !
Règle n° 4 : et en cas de chute, alerter ! Vite !
Prudence n’est pas toujours mère de sûreté, et certains accidents sont malheureusement inévitables. L’important est alors d’alerter rapidement afin de limiter les séquelles. Pour cela, la solution la plus discrète et la moins chère prend la forme d’un bracelet ou d’un médaillon détecteur de chute. Très réactifs, ces accessoires repèrent l’accélération brutale qu’entraîne la perte d’équilibre et avertissent un centre d’assistance où que vous soyez dans la maison. La communication se fait via le haut-parleur qu’ils intègrent. Bémols, ils ne détectent que les chutes lourdes et produisent quelques fausses alertes. Un bouton SOS permet aussi un appel manuel.
Depuis le 1er janvier 2024, MaPrimeAdapt’ finance entre 50 et 70 % des travaux d’adaptation du logement pour les personnes âgées. Renseignez-vous !
Par Julien Dabjat





