La dernière étude nationale sur les morts violentes au sein du couple a recensé, en France, en 2020, 125 homicides conjugaux dont 102 féminicides. 102 femmes sont donc mortes sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint.
Le violentomètre
Afin de lutter contre les violences faites aux jeunes femmes, les Observatoires des violences faites aux femmes de Seine-Saint-Denis et de Paris, l’association En Avant Toute(s) et la Mairie de Paris, ainsi que le Centre Hubertine Auclert qui le diffuse ont développé le violentomètre. Cet outil, notamment popularisé par le collectif féministe Nous toutes, permet à toutes les femmes (et les hommes) de définir l’état de leur relation et de demander de l’aide si besoin.
D’autres numéros sont aussi utiles à connaître :
Si vous êtes en danger, appelez le 17 ou, par sms, contactez le 114.
Appelez le 3919 pour contacter Violences femmes infos (anonyme et gratuit).
En cas de besoin d’hébergement d’urgence, faites le 115.
Pour faire un signalement en ligne, rendez-vous sur arretonslesviolences.gouv.fr
Si tu as moins de 18 ans : compose le 119 pour contacter Enfance en danger.
Qu’est-ce que le consentement ?
C’est le fait de donner son accord de manière consciente, libre et explicite à un moment donné pour une situation précise. Mais ce n’est pas un contrat, c’est une façon de communiquer. Chacun peut revenir sur son choix, quand on le souhaite, pour les raisons qui sont propres à chacun, sans justification nécessaire. Le consentement est une notion qui s’apprend à tout âge, dès l’enfance. Ne pas forcer un enfant qui n’a pas envie de faire un bisou (alors qu’un coucou de la main suffit), ne pas obliger un enfant à tenir la main de quelqu’un (sauf danger bien sûr !)… On peut tous contribuer à ce que le consentement devienne un automatisme dont on s’assure à chaque fois qu’il entre en jeu, et pas seulement dans la vie de couple (consultations médicales, vie professionnelle).
Par Gaëlle Monfort





