Avec les beaux jours à portée de vue, silhouette et tour de taille vont être sur toutes les langues. Mais voilà, plus d’un tiers des Français seraient accros à l’ennemi juré des régimes minceur : le grignotage.
Chocolat, biscuits, chips, boissons chaudes, sodas… il faut bien reconnaître que les tentations de s’accorder un petit plaisir en dehors des repas ne manquent pas. Mais ce qui pourrait n’être qu’une entorse à un régime alimentaire régulier est en passe de devenir une véritable habitude, à en croire les résultats de cette étude dévoilés par le Parisien. Réalisée par le Crédoc, Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie, pour le géant de l’agroalimentaire Mondelēz International, cette enquête révèle que 38 % des 1 182 personnes sondées entre juillet et novembre 2017 consomment au moins un « hors repas » tous les jours ou presque.
À tout moment de la journée
Afin de clarifier leurs résultats, les chercheurs du Crédoc ont isolé les quatre principaux moments de grignotage. Ainsi, 34,4 % des sondés ont reconnu prendre un encas en fin de matinée, généralement une boisson chaude, parfois accompagnée de céréales ou d’un fruit. Habitudes alimentaires également plébiscitées lors du traditionnel goûter pour lequel 43,5 % des répondants craquent au cours de l’après-midi. Si le sucre est largement honoré dans la première moitié de la journée, il cède sa place au sel et au gras au cours de l’apéritif dînatoire, tendance désormais adoptée par 42,2 % des Français, en particulier le week-end et en milieu urbain. Enfin, 22,5 % des personnes interrogées affirment s’autoriser une petite douceur dans la soirée, généralement du chocolat, agrémenté ou non d’une boisson chaude ou d’un soda.
Le plaisir avant la faim
Information intéressante, près 38 % des répondants affirment avant tout grignoter par plaisir, plutôt que par besoin de couper la faim ou de décompresser, respectivement cités dans 28 % et 17 % des réponses. Ils sont donc une majorité (86 %), à n’exprimer aucun sentiment de culpabilité lorsqu’ils grignotent entre les repas. Et si au final, ce n’était pas là la source du problème ?





