Les adjuvants
Les plus utilisés sont les sels d’aluminium. Malgré les récentes controverses, « les données scientifiques disponibles à ce jour ne permettent pas de remettre en cause la sécurité des vaccins contenant de l’aluminium, au regard de leur balance bénéfices/risques » d’après le Haut Conseil de la santé publique.
Depuis les années 90, de nouveaux adjuvants ont vu le jour : le squalène, des dérivés bactériens ou encore des vésicules artificielles composées de lipides et incluant ou non des protéines virales. Ils sont développés pour les situations où l’aluminium n’est pas efficace (par exemple dans le vaccin contre la grippe) ou pour augmenter encore l’effet de l’aluminium (par exemple dans l’un des vaccins contre les papillomavirus).
La vaccination préventive
Une vaccination préventive consiste à administrer à une personne en bonne santé une forme atténuée ou inactivée d’un agent infectieux (ou certains de ses composants).
Le but ? Déclencher une réaction immunitaire permettant d’éviter une contamination ultérieure.
La vaccination permet en effet de développer des cellules immunitaires «mémoires», capables de reconnaître immédiatement l’agent pathogène s’il venait à vous infecter dans le futur.
En plus du/des antigène(s) microbien(s) qui en constitue(nt) le principe actif, un vaccin contient :
• Des stabilisateurs qui garantissent le maintien de la qualité du vaccin après sa production en empêchant sa dégradation ;
• Des conservateurs qui préviennent toute prolifération bactérienne ou fongique ;
• Un diluant, le plus souvent de l’eau ou une solution saline stérile, pour diluer le vaccin avant son administration ;
• Et, le plus souvent, un adjuvant utilisé pour augmenter la réponse immunitaire contre l’antigène microbien.
Quelques chiffres
- 2 millions de décès sont évités chaque année dans le monde grâce à la vaccination.
- Si 95 % de la population avait reçu 2 doses de vaccin à l’âge de 24 mois, la rougeole pourrait être éliminée.