On le connaît mieux sous son petit surnom : l’AVC, ou l’accident vasculaire cérébral, est l’une des principales causes de mortalité en France. Focus sur cette attaque cérébrale, qui touche une personne toutes les 4 minutes en France.
Que se passe-t-il dans le cerveau ?
Un accident vasculaire cérébral se produit lorsqu’une partie du cerveau, même minime, ne reçoit plus de sang. Certaines zones du cerveau ne sont donc plus irriguées en oxygène et nutriments essentiels. Résultat : les neurones meurent, laissant parfois de graves séquelles, voire la mort. L’AVC reste la troisième cause de mortalité en France, avec 32 000 décès par an.
Comment agir ?
Si un ou plusieurs de ces symptômes arrivent, pas d’hésitation : appelez le 15 ! Et ce, même si ces signes cessent spontanément. L’AVC est une urgence vitale puisqu’un quart des personnes qui en subissent un meurent dans la foulée. Et nombre des survivants gardent des séquelles parfois à vie : difficultés de langage, perte de mobilité… L’AVC reste par ailleurs la deuxième cause de démence en France, derrière Alzheimer. La marche à suivre :
- Appelez le 15 ou le 112 si vous êtes à l’étranger, même sur un téléphone bloqué ou sans crédit
- Allongez le malade avec, si possible un oreiller sous la tête
- Notez l’heure de la survenue des premiers signes et regroupez ordonnances et dossier médical • Ne faites pas boire, ni manger la personne, ne lui donnez pas de médicaments, même si c’est son traitement habituel
- Attendre les secours Et si vous avez des difficultés à vous exprimer ? Le 114 est un numéro d’urgence proposé aux personnes sourdes ou souffrant de difficultés d’élocution (suite à un AVC par exemple), d’aplasie ou de dysphasie. Si vous avez des difficultés à vous exprimer, appelez le 114 !
Repérer rapidement les signes
Tout l’intérêt de la prise en charge précoce
Une nouvelle procédure de traitement précoce de l’AVC ischémique a été mise en place dans certains hôpitaux, comme l’hôpital Bichat à Paris. Elle consiste à injecter rapidement une substance, l’altéplase, pour déboucher le vaisseau obstrué, par voie veineuse. Et, en parallèle, dissoudre le caillot directement à son contact. La réussite de ce protocole est très prometteuse, puisqu’elle permet de guérir 93% des patients, si elle est réalisée moins de 3h30 après le début des symptômes.
Par Léa Galanopoulo