Une bouteille d’antitussif, des antihistaminiques et du soda : c’est le cocktail détonnant en vogue chez les ados depuis quelques années. Depuis le mois de janvier, ce « Purple drank » a déjà causé la mort de deux adolescents, rapporte l’ANSM, et de cinq cas d’intoxication grave à la codéine. Popularisé aux États- Unis, le détournement récréatif des antalgiques et antitussifs est en pleine expansion et a conduit à plusieurs cas d’hospitalisation dès 2015, selon l’Observatoire français des drogues et toxicomanies. Au-delà d’instaurer à terme une dépendance, le Purple drank expose à des risques graves de dépression respiratoire. Face à cela, bon nombre de parents sont dépourvus. Sans prendre un ton moralisateur, il est important d’expliquer très clairement aux jeunes les risques d’une telle pratique. Tout en insistant sur les facteurs aggravants et les interactions, comme la consommation d’alcool et d’anxiolytiques. Ce dialogue sera déjà un pas de plus vers la prévention.
Purple drank, codéine… Déjà deux décès depuis le début de l’année
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